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château de cartes + kei :: jeju-si ((hurricane under the purple rain)) :: les quartiers ouest :: les habitations | Avatar : kang seulgi (rv)
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» JE LES AI VU PASSER LES NUAGES, SANS POUVOIR CONTRÔLER LE VENT.
JE LES AURAIS BIEN TOUS MIS EN CAGE DANS L'ARMOIRE DE GRAND-MAMAN.
( young & beautiful ) ── like a river flows surely to the sea, darling so it goes » we all eat lies when our hearts are hungry » people pleasing hides the real you » his hands on my flesh, so gentle yet commanding, make me want to sin » a golden cage is still just a cage » you're going to break my heart, and i'm definitely going to let you. Crédits : self
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Mois après mois tu montes un piédestal dans ma conscience Et conséquence: j'suis tombé de l'escalier de ma confiance Mon esprit t'analysa et t'idéalisa L'image de ton regard parle à mon âme, t'es ma Mona Lisa A ses heures perdues cédée en offrande au plus beau des démons, Sora n’avait rien à envier aux religieux suspendus aux lèvres de quelque messager de dieu autoproclamé. Elle nourrissait des fantasmes plus sombres, attirée par la noirceur de tes syllabes ainsi qu’un papillon le serait d’une flamme fébrile, rougeoyante de toute la méchanceté du monde.
Drapeau blanc étalé en trêve temporaire, de fugaces instants de répit offerts à la princesse fatiguée – et c’est en cette matinée qu’elle se sent invincible, les veines palpitant d’un courage hardi. Ses cheveux prisonniers de tes mains macabrement douces, se soûlant de leur tendresse ; les yeux tantôt ouverts tantôt fermés, et le front encore picotant du fantôme d’un baiser aigre-doux. Silence comblé par la télévision, le disque des nouveaux héros tournant paresseusement dans le lecteur – elle se laisse bercer par les voix étouffées des doubleurs, ses propres lèvres s’agitant en dialogues soufflés qu’elle connaît sur le bout des doigts.
« Dis, Kei. » Pause lorsque la caresse dans ses mèches s’affaiblit (mais peut-être est-ce la pression toute nouvelle qui la perd en illusions délicates), et Sora s’attarde dans la contemplation du rachitisme de ses mains, un sourire timide ornant son visage poupin. « Est-ce que tu m’aimes ? » Pari risqué, la tentative à peine murmurée comme un secret coupable – elle regrette instantanément ses paroles, douloureusement consciente des déboires dans lesquels tu pourrais t’égarer face à son choix de mots piteux.
Pourtant la cadette ne se démonte pas, épaules redressées dans la prestance que ses parents ont toujours réclamée. Pupilles dilatées sur quelques pensées rêveuses, elle se perd en leur cœur l’espace d’un instant aussi infini qu’éphémère ; frotte distraitement la peau laiteuse de ses poignets, la nervosité démangeant la pointe de ses ongles. Elle ne gratte pas. « Maman m’a dit quelque chose, ce matin. » Enfant en quête d’une reconnaissance qu’elle ne mérite manifestement pas, elle confesse les plans de sa matriarche sur un ton scandaleusement coupable – comme si les difficultés rencontrées par Mme Wu provenaient tous de sa petite personne indigne.
Dents serrées sur ce début de révélation, elle songe à se rétracter ; craint de franchir des limites et d’affronter des conséquences auxquelles elle ne saurait se soustraire. Ses omoplates craquent et tout le haut de son corps s’affaisse dans la résignation la plus ingénue – soupir esseulé, une maigre grimace mourant à la commissure de sa bouche profane. « Elle veut que je me marie, bientôt. Je sais pas encore avec qui. » Myocarde palpitant dans le creux sans fond de sa cage thoracique, échoué en un cachot sombre l’organe se bat contre la fatalité de son destin, les ventricules tordues de protestation acide. Elle se souvient avoir rendu l’intégralité de son petit déjeuner face à cette triste nouvelle, l’estomac encore noué en comprenant que ses fantaisies de princesse étaient vouées à rester telles quelles – et vers son adorable bourreau elle lance un regard saturé d’apathie. Elle ne pipe mot, laissant à son regard la lourde tâche de communiquer l’ampleur des dégâts ; et qu’importe ta réaction, Sora se sait exempte de regret. En cet instant calamiteux elle a besoin de sentir quelque chose, quand bien même cette chose serait imprégnée de violence. |
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We paint White roses Red. Cheveux aux perles de colo vert fluo et le crâne léché de racines noires encore humides aux saveurs fraîches d’une douche froide, le corps malingre orné d’un débardeur oversize et d’un pantalon bouffant, les côtes saillantes à la merci du jour caressant les fenêtres de l’appartement, kei inspire, expire, songe doucement.
Animation qu’il ne regarde pas vraiment, les yeux perdus dans la chevelure qu’il tresse, échos de petite jeunesse, sempiternelle tendresse. ses doigts courent attraper de nouvelles mèches. son corps plié en tailleur et les tatouages visibles qui d’accoutumée ne se voient jamais témoignent d’une fragilité mise à nue en présence de son seul aimé apparenté, mais elle est vite amorcée par cette tension du coeur, qui, par dépit, résulte de cet amour trop fort pour sa soeur et de rancoeur parentale.
« dis, kei. » c’est à l’élévation de la voix-berceuse de sora que kei lui se réveille de son sommeil coincé dans une platitude d’émotions encore endolories par le monde lisse des rêves, et qu’il sent alors ce palpitant à deux doigts d’exploser se serrer. « est-ce que tu m’aimes ? » abandon d’une mèche, lèvres qui se serrent et se pressent l’une contre l’autre, comme pour y trouver refuge. et bien que cette question soit douloureuse, que les effluves enfantines dont elle dégouline ne sont que réponse à la violence qui taraude leur bulle fraternelle, kei n’a comme seule certitude d'aimer sa soeur dans sa vie grignotée par la peur. Mais les mots sont timides, comme peureux de s’avouer. le courage s’échappe déjà, nappé par le flot continu des dialogues cartoonesques, mais kei s’avoue vaincu face à la possibilité d’une quelconque déception de sora face à une réponse-échappatoire. « bien sûr, je t’aime, sora. » plus fort que tout, mais ça ne sort pas. peur de l'excès. « pourquoi tu me demandes ça ? » qu’il hasarde, le regard cherchant le sien, le frisson léchant l’échine, l’imagination qui fulmine déjà.
il cherche dans ses yeux de chat l'idée qui viendrait l'encombrer de cette question fatidique, et voilà que ses muscles se contractent déjà dans un orchestre de pensées tétanisantes, d'idées qui le hantent. « maman m’a dit quelque chose, ce matin. » ongles rouges de la maternelle qui se plantent déjà dans les bouts éparses de souvenirs de haine, le carré noir volant entre deux bouffées de cigarette et un sourire glacé. mauvais. kei est suspendu au jeu de tresses, aux mots de sora, il sent une goutte d'eau depuis ses cheveux s'écrouler et dévaler sa colonne vertébrale. « elle veut que je me marie, bientôt. je sais pas encore avec qui. » le dégoût parsème sa poitrine, l'invoque même de vomir un instant, et puis la colère le surplombe et le goût éternel de la révolte s'empare de ses traits, de son corps, de ses doigts qui viennent tirer avec davantage de pression sur une fin de tresse ; colère qui pousse au basculement vers l'animosité. pour faire comprendre. le doute laisse encore le répit avant que kei ne se sente débordé.
« et t'en penses quoi ? » les doigts s'attelant à l'autre tresse, le regard fixe un instant. dogme des parents dont s'échapper sans cicatrices est impossible, mais si kei l'a fait, pourquoi pas sora ? pourquoi t'es comme ça. des années à se battre. des années à vouloir lui faire comprendre. énième bataille dans cette guerre morale. comme si sora le faisait exprès. kei agrippe trois nouvelles mèches, mais cette fois resserre l'emprise dessus pour se rapprocher de sora, de son regard et de son oreille. « tu vas encore te laisser faire, c'est ça ? »
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Mois après mois tu montes un piédestal dans ma conscience Et conséquence: j'suis tombé de l'escalier de ma confiance Mon esprit t'analysa et t'idéalisa L'image de ton regard parle à mon âme, t'es ma Mona Lisa Funambule paralysée par un vertige incommensurable, elle tire sur la corde raide de votre équilibre précaire et en défie avec pertes et fracas les limites – tout de rouge gorgées, la passion de vos déboires annihile le parfum brunâtre de ses effrois et la livre dans toute sa gloire innocente à tes griffes saturées d’émotions. C’est qu’elle n’a jamais eu la présence d’esprit de craindre tes éclats, colombe piégée depuis la naissance dans une cage hors norme ; qu’elle a toujours eu la délicatesse de tout interpréter à son avantage, se surprenant presque fiévreuse, entichée d’une hâte malsaine à l’idée de recevoir l’intégralité de tes sentiments turbulents.
Amour insatiable, relents de romantisme fébrile dès lors qu’elle teste tes eaux calmes – question ingénue drapée de désir nécrosé, le besoin viscéral que tu la couvres de tout l’amour dont tu es capable. « bien sûr, je t’aime, sora. » Envie nerveuse de te supplier de le redire, de laisser les mêmes syllabes rouler sur ta langue et lécher tendrement ses tympans ; tu renchéris et elle autorise un sourire mutin glisser sur ses lippes pourléchées d’appréhension, haussant les épaules d’insouciance. « j’aime bien quand tu le dis. »
L’honnêteté goutte le long de ses phonèmes, et la voici téméraire qui pousse l’audace jusqu’à te conter les désirs de votre mère – immédiatement le regret griffe ses entrailles et maltraite son assurance, des nuages noirs ourlant les lisières floues de sa vision. Tes doigts s’accrochent en serres révoltées à ses mèches orangées, la femme-enfant serrant les lèvres d’inquiétude ; l’atmosphère se charge de l’obscurité acide de ta colère et sora ferme les yeux, une multitude de frissons couvrant bien vite la chair laiteuse de ses bras. « et t’en penses quoi ? » Question saturée de piège, prête à refermer ses mâchoires aiguisées sur sa gorge cédée en offrande – tu l’attaques tout en douce violence et elle s’abreuve de ce que tu lui offres, lui imposes.
Cette fois la pression lui arrache un murmure étranglé, l’angoisse se mêlant à l’impatiente curiosité de ses trémors. « tu vas encore te laisser faire, c’est ça ? » C’est là que réside la quasi-intégralité du problème – à sa soumission s’oppose ta dissidence éperdue, bouillonnant de ce qu’elle imagine sans mal être un désir profond de liberté absolue. En moultes adjectifs serait-elle capable de décrire l’explosion de couleurs que tu exultes alors, chaque fois emporté dans les typhons de tes propres émeutes ; et sans surprise l’addiction pousse sora à prendre une profonde inspiration, à se repaître des billions de sensations qui l’assaillent alors.
Elle meurt d’envie de murmurer un oui saturé de toute l’impuissance du monde, prisonnière des chaînes séculaires d’un héritage dont tu t’es désisté. « ai-je seulement le choix ? » Drôle d’idée qui effleure l’intérieur de ses joues rosées, la tragique fatalité s’imposant à elle comme autant d’évidence : si toi tu as su t’élever en maître de ta propre destinée, tu l’as par la même occasion condamnée à une existence de servitude. Vouée à plaire à ses parents pour panser les plaies de tes mutineries, c’est pour votre bien à tous qu’elle a sacrifié, inconsciemment, les pans de son propre affranchissement. « Ils me l’ont enlevé en te perdant. »
Aucune accusation pour ternir le rose sucré de ses paroles amoureuses – c’est ainsi qu’elle s’est cent fois contemplée, se ravissant de sa propre bonté en de doux élans dangereux. Et c’est une passion impure qui vous unit, liens familiaux mis à l’épreuve par tant de péripéties – elle victime de tes administrations impitoyables, toi victime de ce qu’elle pense être un mal trop profond pour se séparer de ton âme. « kei, tu me fais mal. » Murmure-confidence, sans qu’aucune plainte ne crisse sur ses cordes vocales doucereuses. Elle n’est pas indignée de tes gestes, pas plus qu’elle ne le fut des précédents. Si pour que tu l’aimes elle doit subir de tels affres, c’est armée de ses plus ferventes convictions qu’elle leur ouvrira les bras. « est-ce que tu m’aimes ? » est-ce que, même nécrosé par ta haine, proie de tes frénésies infinies, tu éprouves encore pour elle la moindre affection ? « dis-moi que tu m’aimes, kei. » serait-elle prête à se faire martyr de ses propres folies, vouée à périr de sa main plus que de la tienne – l’assentiment la pousse à émettre un rire gonflé de joie tendre, à peine un souffle agitant ses épaules, frêles et tremblantes. De fougue ou d’effroi, nul ne saurait le dire. |
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