insolente ; fantaisiste ; contestataire ; attentionnée ; vindicative ; éclectique ; désinvolte ; impliquée ; volcanique


(( in a jumble )) too many things on her mind -- doesn't answer your calls -- forgets to text back -- white lies -- easily gets bored -- sleeping takes time and i don't have time -- old songs -- biting her lips -- modern art -- i'm a whole concept -- thunderbolt -- stands up for everything -- violent and vulgar yet pretty cool -- could make a high couture dress from trash bags -- lots of bruises -- leather jackets et vinyle boots -- feminist -- obsessed with drag culture -- writes songs at 3 am -- inappropriate thoughts and inappropriate remarks -- strips down at home -- marlboros -- hates pop music and cheesy lyrics -- can be really gay and really irresponsible -- likes to draw nipples -- fire burning in her whole body -- interesting in something different every single morning -- sometimes kind of a maniac -- drinks too much -- never sleeps in her bed, mostly on her sofa with someone else -- messy -- tooth -- killer queen -- a girl is a gun -- 5am suffocating with anxiety -- tarot cards -- vanilla scent -- charisma -- cast speller -- no filter -- do not hurt her sisters or else she comes and beats your face -- eyeliner blacker than my heart.

(( she's )) regard basilic mortel et crocs fendus de cerbère elle marche pas - elle écrase en talons rouge brillant et carrés. monstre de prestance, de charisme - on se pousse, on s'écarte, sa gueule crie reine et reine de tout, un claquement de doigt et on plie genou. déchire les égos trop gros avec ses ongles en acrylique - louve alpha qui règne avec un sourire de démon. elle a la peau vipère, la langue de venom elle dévore tout - coeurs et âmes et on la laisse faire. farfelue, démontée - un univers burlesque et fantaisiste qui grouille dans sa tête, qui se fraye un chemin dans la réalité par le bout de ses doigts et s'étale dans son maquillage, dans ses fabulations sans queue ni tête, dans ses paroles sur papier qui crient distinctement tout ce qu'on n'ose pas penser. crue et entière - rire bruyant, trop fort, sourires balancés à tout va, les zygomatiques finiront par lâcher. self esteem and self love qui sortent par tous les pores de sa peau - se cassent la gueule quand personne n'est là pour le voir, creusent des sillons dans la carapace d'onyx. s'arrache les cheveux trois matins par semaines de pas savoir comment faire pour aimer durablement - pour se passionner pour de vrai. touche l'obsession du bout des doigts et quand elle l'a toute entière, explose si fort qu'il en reste plus rien et demain aimera ces garçons croisés dans la rue, et demain voudra apprendre la botanique et bientôt s'entêtera à acheter un bateau pour faire le tour du monde en mer - insatiable, tonneau troué. folie douce - se décline en millions de couleurs vives et vit trop fort, avale trop d'air, bientôt y aura plus d'air à siffler et quand ce bientôt sera là, elle en aura toujours rien à faire. beatnik à l'heure où le mot a l'air d'avoir disparu et beatnik dans tous les aspects du terme, dans sa vie, dans ses gestes, dans ses paroles orales comme papiers - violence en plus, violence à la carr.

(( the pristines )) ça dure depuis un temps, depuis le lycée, l'adolescence - le moment où on flanche un peu, on se demande qui on est. elle se demandait pas bao - se demandait et se demande toujours rien. première pensée meilleure pensée à partir de là zéro question à se poser. ces filles c'est un morceau de son monde, de son univers psychédélique. ses amies, ses soeurs. quelques fois ses amours. c'était pas sérieux au début - monter un groupe pour la rigolade, pour l'esprit plutôt que pour le reste. mais ça a fonctionné. agressives et mordantes - chantent une ode au changement. c'est jade, ruby, opale et puis elle - saphy. topaz aussi. topaz topaz elle aurait fait saigner tous les coeurs - leur aura fait faire un billions de loopings phénoménaux de leur petite cage d'os. topaz que rien n'arrête - pas même elle. alors elle a prévenu comme elle le faisait toujours - avec un haussement d'épaule et un rictus, puis elle est partie. jamais revenue. c'était dur. mais elles se son épaulées. quelques fois quand elle prend le temps de penser, de réfléchir seule, bao elle se dit que sans elles, elle crèverait sûrement. que sa vie aurait pas vraiment de sens. c'est son cercle des libertins à elle - entourée de son lou, de son jack, de son ginsy elle est will (versions féminines de ceux qui ont enflammé et choqué l'amérique) et sans les autres, elle est plus grand-chose.